Ce mois-ci, nous examinons de plus près les taux d’intérêt et l’évolution des rendements obligataires. La dynamique est assez simple : lorsque les taux d’intérêt augmentent, les prix des obligations diminuent et lorsque les taux d’intérêt diminuent, les prix des obligations augmentent. Mais que se passe-t-il lorsqu’on tient compte du revenu généré par les obligations? Les conditions au début d’un placement sont importantes. Comme l’indiquent les graphiques, les conditions initiales étaient beaucoup plus favorables aux investisseurs obligataires au milieu de 2024 qu’au milieu de 2021, ce qui confirme l’affirmation de Vanguard selon laquelle les obligations sont de retour!

 

Un coup de pouce attendu des coupons d’obligations

Remarques : Les graphiques présentent les projections de cours et de rendement sur un an du Vanguard Capital Markets ModelMD pour l’indice Bloomberg U.S. Aggregate Bond au 30 juin 2021 et au 30 juin 2024. Les prévisions sont classées en rendements positifs liés aux prix (baisse des taux d’intérêt) et selon deux scénarios en cas de rendements négatifs liés aux prix (hausse des taux d’intérêt) : les rendements des coupons compensent les pertes de prix, et les rendements des revenus ne compensent pas les pertes de prix, ce qui entraîne des rendements totaux négatifs.

Sources : calculs de Vanguard, selon des données de Bloomberg, au 30 juin 2021 et au 30 juin 2024.

 

Au milieu de 2021, les taux obligataires n’étaient que de 0,25 % pour les obligations à 2 ans et de 1,45 % pour les obligations à 10 ans, comparativement à 4,71 % pour les obligations à 2 ans et à 4,36 % pour les obligations à 10 ans au milieu de 2024. Bien qu’il soit toujours difficile de prévoir les résultats à court terme, nos simulations au 30 juin de chaque année ont montré que la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt (et d’une hausse des prix des obligations) était beaucoup plus élevée en 2024 qu’en 2021. De plus, la probabilité que les taux augmentent (et que les prix des obligations diminuent), mais que les revenus compensent les pertes de prix, a plus que doublé en 2024. Et qu’en est-il de la perspective que le pire des deux mondes se produise, soit que les taux augmentent et que les pertes de prix soient plus importantes que les rendements tirés des revenus? Ce fut le résultat le plus probable en 2021. Mais en 2024, ce scénario avait moins de 20 % de chances de se produire qu’en 2021, selon nos projections du Vanguard Capital Markets ModelMD (VCMM).

 

En 2024, la probabilité de baisse des taux d’intérêt et de compensation avantageuse des revenus est plus grande

Sources : calculs de Vanguard, selon des données de Bloomberg, au 30 juin 2021 et au 30 juin 2024.

 

« Les obligations sont de retour, mais pas seulement en raison de la perspective d’une baisse des taux d’intérêt – les revenus de rendement sont aussi plus élevés, a déclaré Ian Kresnak, analyste de la stratégie de placement au sein de l’équipe du VCMM. C’est le retour à des placements solides, le scénario général que nous avons exposé dans notre rapport Perspectives de Vanguard sur l’économie et les marchés en 2024. Les obligations jouent toujours un rôle essentiel dans un portefeuille, car elles compensent les actions plus volatiles. Les versements de coupons étant plus élevés, comme c’est le cas actuellement, les obligations peuvent aussi résister à une baisse des cours si les taux devaient augmenter. »

 

IMPORTANT : Les projections et les autres données générées par le Vanguard Capital Markets Model (VCMM) en ce qui concerne la vraisemblance des résultats de placements divers sont de nature purement hypothétique; de plus, elles ne reflètent aucunement des résultats de placement réels et ne sauraient garantir les résultats futurs. La distribution des rendements calculés par le VCMM provient de 10 000 simulations effectuées pour chaque catégorie d’actif modélisée. Les simulations sont en date du 30 juin 2021 et du 30 juin 2024. Les résultats tirés du modèle peuvent varier à chaque utilisation et dans le temps. Pour en savoir plus, veuillez consulter la section des Remarques. 

 

Perspectives de Vanguard pour les marchés des capitaux

Nous avons mis à jour nos prévisions concernant le rendement des principales catégories d’actif, en fonction du Vanguard Capital Markets ModelMD, au 30 juin 2024. 

 

Perspectives par région

Les points de vue ci-dessous sont ceux de l’équipe axée sur l’économie mondiale et les marchés de l’Investment Strategy Group de Vanguard au 16 août 2024.

 

Canada

Le ralentissement de la croissance du marché de l’emploi et de l’ensemble de l’économie dans un contexte de désinflation persistante nous a amenés à revoir nos prévisions de fin d’année pour 2024 à la baisse à l’égard du taux directeur du Canada, que la Banque du Canada a abaissé pour une deuxième fois à 4,5 % le 24 juillet. Nous prévoyons l’équivalent de deux à trois autres réductions d’un quart de point de pourcentage cette année, ce qui placerait le taux cible du financement à un jour dans une fourchette de 3,75 % à 4 % à la fin de l’année. 

  • Le rapport sur l’indice des prix à la consommation a donné d’autres signes d’une baisse de l’inflation. L’inflation globale est passée de 2,9 % en mai à 2,7 % en juin sur 12 mois. L’inflation de base, qui exclut les prix des aliments et de l’énergie en raison de leur volatilité, s’est établie à 2,9 % en juin sur 12 mois, soit le même niveau qu’en mai. Nous prévoyons que l’inflation de base se situera dans une fourchette de 2,1 % à 2,4 % à la fin de 2024.

  • Les dépenses des ménages ont contribué à la croissance de 0,4 % du PIB au premier trimestre, comparativement à une croissance nulle au quatrième trimestre de 2023. Nous prévoyons une croissance inférieure à la tendance pour l’ensemble de l’année, dans une fourchette de 1,25 % à 1,5 % dans un contexte de politique monétaire plus restrictive qu’aux États-Unis.

  • Les données récentes donnent à penser que le marché de l’emploi stagne. L’économie canadienne a perdu 2 800 emplois en juillet, deuxième mois consécutif de pertes d’emplois modestes, et le taux de chômage est resté stable à 6,4 %. Les risques que le taux de chômage dépasse notre fourchette prévisionnelle de fin d’année de 6 % à 6,5 % sont plus grands, car une politique monétaire toujours restrictive pourrait gruger la demande et, en fin de compte, la rentabilité des entreprises.

 

États-Unis

Les données récentes donnent à penser que le marché de l’emploi ralentit, et la Réserve fédérale semble en prendre note. En juillet, la Fed a clairement indiqué qu’elle était prête à réduire le taux cible des fonds fédéraux de 25 points de base en septembre. (Un point de base correspond à 1/100e de point de pourcentage.) Nous prévoyons une deuxième réduction de 25 points de base cette année et une fourchette cible de 3,25 % à 3,5 % à la fin de 2025. 

  • L’économie américaine a créé 114 000 emplois en juillet, et le taux de chômage a grimpé à 4,3 %. La hausse du taux de chômage est attribuable à une croissance de la main-d’œuvre supérieure à la croissance de l’emploi plutôt qu’à une augmentation des pertes d’emplois. 

  • Dans l’ensemble, les prix à la consommation ont augmenté en juillet au rythme le plus lent sur 12 mois depuis le début de 2021. L’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,9 % par rapport à juillet 2023, la hausse des prix du logement ayant représenté près de 90 % de la hausse mensuelle. Le rapport réaffirme notre opinion selon laquelle l’inflation du logement sera persistante pendant le reste de l’année, car l’offre ne progresse que lentement et la demande reste stable.

  • La mesure de l’inflation privilégiée par la Fed pour guider l’élaboration des politiques, soit l’indice des prix des dépenses personnelles de consommation de base (DPC), est demeurée stable sur 12 mois en juin, en hausse de 2,6 %. Nous prévoyons que le rythme des dépenses personnelles de consommation de base augmentera à 2,9 % d’ici la fin de l’année en raison de comparaisons difficiles avec les données de l’année précédente.

  • L’économie américaine a fait preuve d’une résilience soutenue au deuxième trimestre, la croissance du PIB réel ayant augmenté de 2,8 % en rythme annualisé, grâce à la hausse des dépenses de consommation, des investissements fixes non résidentiels et des dépenses gouvernementales. Au milieu de l’année, la croissance du PIB a été largement conforme à nos prévisions de 2 % pour l’année. 

 

 

Zone euro

L’économie de la zone euro a progressé de 0,3 % au deuxième trimestre par rapport au premier, selon une estimation sommaire. Le ralentissement inattendu de l’Allemagne, où la reprise du secteur manufacturier demeure difficile, a été compensé par le tourisme, qui a stimulé la croissance en Espagne et en France. Nous prévoyons une croissance du PIB d’environ 0,8 % pour l’année complète. 

  • Le taux d’inflation globale sur 12 mois a augmenté à 2,6 % en juillet, comparativement à 2,5 % en juin, en raison de la réaccélération de l’inflation dans les services. L’inflation de base, qui exclut les prix volatils des aliments, de l’énergie, de l’alcool et du tabac, est demeurée à 2,9 % sur 12 mois pour un troisième mois d’affilée. Nous prévoyons une baisse de l’inflation globale à environ 2,2 % d’ici la fin de l’année et une baisse de l’inflation de base à environ 2,6 % pour atteindre la cible de la Banque centrale européenne (BCE) en 2025. 

  • La BCE a laissé son taux de la facilité de dépôt inchangé à 3,75 % en juillet, après avoir réduit son taux directeur d’un quart de point en juin. Toutefois, nous prévoyons d’autres réductions qui porteront le taux directeur à 3,25 % à la fin de 2024 et à 2,25 % à la fin de 2025.

  • Le taux de chômage a grimpé à 6,5 % en données corrigées des variations saisonnières en juin, après avoir atteint un creux record de 6,4 % en mai. Même si nous prévoyons que le taux de chômage se situera autour de ses niveaux actuels à la fin de 2024, la baisse des marges bénéficiaires des sociétés fait augmenter le potentiel de hausse. 

 

Royaume-Uni

Les plus récentes données sur la croissance et l’inflation donnent à penser que l’économie du Royaume-Uni s’oriente vers un meilleur équilibre. L’inflation a été plus faible que prévu en juillet et la croissance au deuxième trimestre n’a été que légèrement inférieure à celle du premier trimestre, lorsque le Royaume-Uni est sorti d’une brève récession.

  • Le 1er août, la Banque d’Angleterre a abaissé son taux directeur de 25 points de base pour le porter à 5 %, la première baisse du cycle actuel. Nous prévoyons une autre réduction du taux directeur cette année, le taux directeur terminant 2024 à 4,75 %, et des réductions trimestrielles de 25 points de base en 2025. 

  • Le PIB a augmenté de 0,6 % au deuxième trimestre, comparativement à une croissance légèrement inférieure à 0,7 % au premier trimestre. Nous prévoyons une croissance économique de 1,2 % pour l’ensemble de 2024.

  • Le rythme de l’inflation globale a augmenté en juillet, passant de 2,0 % sur 12 mois en juin à 2,2 % sur 12 mois, principalement en raison de la baisse des prix de l’énergie moins importante qu’il y a un an. 

  • L’inflation de base, qui exclut les prix des aliments, de l’énergie, de l’alcool et du tabac en raison de leur volatilité, a ralenti à 3,3 % sur 12 mois en juillet, contre 3,5 % en juin. Nous nous attendons à ce que l’inflation de base se situe autour de 2,8 % sur 12 mois à la fin de 2024 et qu’elle atteigne la cible de 2 % de la Banque d’Angleterre d’ici la seconde moitié de 2025.

  • Contre toute attente, le taux de chômage est passé de 4,4 % dans la période de mars à mai à 4,2 % dans la période d’avril à juin. Nous prévoyons que le taux de chômage se situera dans une fourchette de 4 % à 4,5 % à la fin de 2024, mais les signes récents d’un ralentissement du marché de l’emploi font augmenter le potentiel de hausse.

 

Chine

Les récentes données économiques ont révélé un début de troisième trimestre peu reluisant et un déséquilibre persistant entre l’offre et la demande. La baisse des investissements en immobilisations a particulièrement surpris et les investissements dans le secteur manufacturier ont ralenti. Les ventes au détail ont fait bonne figure, en raison de l’augmentation des voyages et des ventes en ligne cet été.

  • Le PIB a progressé de 4,7 % sur 12 mois au deuxième trimestre, en raison de la faiblesse de la demande intérieure, de la faiblesse des importations et de la faiblesse de l’inflation. Nous prévoyons toujours une croissance de 5,1 % pour l’ensemble de l’année en Chine, même si l’offre et la demande qui restent déséquilibrées pourraient compromettre la durabilité de cette croissance.

  • Le rythme de l’inflation, mesuré par les prix à la consommation, a augmenté de 0,5 % sur 12 mois en juillet, ce qui est supérieur aux attentes, mais bien inférieur à la cible d’inflation de 3 % de la Banque populaire de Chine. Nous nous attendons à ce que la reflation soit modérée en 2024, avec une inflation globale de 0,8 % et une inflation de base de seulement 1,0 %. 

  • Nous prévoyons d’autres mesures d’assouplissement de la politique monétaire à la suite d’une baisse inattendue des taux d’intérêt par la Banque populaire de Chine. La Banque populaire de Chine a abaissé son nouvel indice de référence, soit le taux des prises de pension sur sept jours, le faisant passer de 1,8 % à 1,7 % le 22 juillet, sa première réduction depuis août 2023. 

  • Nous nous attendons également à ce que des mesures soient prises pour secourir le marché de l’habitation, y compris un nouvel assouplissement des exigences d’achat et des réductions des taux hypothécaires pour stimuler la demande.

 

Australie

Soulignant qu’il faudra encore un certain temps avant que l’inflation atteigne durablement la fourchette cible, la Banque de réserve d’Australie a laissé son taux directeur inchangé à 4,35 % le 6 août. Vanguard s’attend à ce que la Banque de réserve d’Australie reste sur la touche pendant le reste de l’année avant d’amorcer un cycle d’assouplissement graduel dans un contexte d’affaiblissement prévu de l’inflation et du marché de l’emploi. 

  • L’inflation globale sur une base annuelle est passée de 3,6 % au premier trimestre à 3,8 % au deuxième trimestre, sa première hausse depuis le trimestre terminé en décembre 2022. Compte tenu de la faible croissance de la productivité et, par conséquent, de la hausse des coûts unitaires de main-d’œuvre, nous ne prévoyons pas que l’inflation globale ou de base retombera au milieu de la fourchette cible de 2 % à 3 % de la Banque de réserve d’Australie avant 2025.

  • L’économie a créé plus de 58 000 emplois en données corrigées des variations saisonnières en juillet, soit beaucoup plus que prévu pour un deuxième mois d’affilée. Le taux de chômage a augmenté, passant de 4,1 % à 4,2 % en juin, deuxième mois d’affilée de hausse de cette ampleur, alors que le taux de participation a fortement augmenté pour atteindre un record de 67,1 %. Nous nous attendons à ce que le taux de chômage atteigne environ 4,6 % d’ici la fin de 2024, en raison du resserrement des conditions financières dans un contexte de taux d’intérêt élevés. 

  • La demande s’est affaiblie en raison de la politique monétaire restrictive de la Banque de réserve d’Australie, mais l’offre a aussi été limitée, la faible croissance de la productivité ayant maintenu les pressions inflationnistes élevées. Le PIB a progressé de 1,1 % sur 12 mois, en données corrigées des variations saisonnières, au premier trimestre, mais a reculé de 1,3 % par habitant au cours de cette période.

 

Marchés émergents

Les progrès réalisés dans la lutte contre l’inflation permettent de plus en plus aux banques centrales de se concentrer sur la croissance économique et la vitalité du marché de l’emploi dans l’élaboration de leurs politiques. Toutefois, la progression de la lutte contre l’inflation pourrait stagner.

  • Le 23 juillet, Magyar Nemzeti Bank, la banque centrale de la Hongrie, a abaissé son taux directeur de 25 points de base, le ramenant à 6,75 %, ce qui représente une dixième baisse consécutive, avant d’apprendre que l’inflation avait atteint un sommet inégalé depuis sept mois en juillet.

  • Banco Central do Brasil a maintenu son taux directeur à 10,5 % pour la deuxième fois d’affilée le 31 juillet. Elle a probablement été peu rassurée lorsque l’inflation globale s’est établie à 4,5 % sur 12 mois en juillet, un troisième mois consécutif d’accélération, et à 0,38 % sur un mois. 

  • Le 31 juillet, Banco Central de Chile a maintenu son taux directeur à 5,75 %. La banque a estimé que, si ses hypothèses économiques se confirment, la majeure partie de ses réductions en 2024 – qui totalisent actuellement 2,5 points de pourcentage – auront déjà eu lieu.

  • Banco de México (Banxico) a abaissé son taux cible du financement à un jour pour la deuxième fois cette année, de 25 points de base, à 10,75 %, le 9 août. Vanguard prévoit une réduction supplémentaire de 50 à 100 points de base en 2024, pour atteindre une fourchette de fin d’année de 9,75 % à 10,25 %, des niveaux qui demeureraient restrictifs. 

 

  • La croissance du PIB du Mexique a ralenti à 1,1 % sur 12 mois au deuxième trimestre, contre 1,9 % au premier trimestre. Nous prévoyons une croissance sur l’ensemble de l’année comprise entre 1,75 % et 2,25 %, mais nous surveillerons les signes de taux directeurs restrictifs qui pèseront sur la consommation et les investissements en immobilisations.

 

Remarques :

Tout placement est assujetti à des risques, notamment à celui de ne pas récupérer les fonds que vous avez investis. 

Les placements dans des obligations sont exposés au risque de taux d’intérêt, au risque de crédit et au risque lié à l’inflation. 

Les placements dans des actions et des obligations émises par des sociétés autres qu’américaines sont sujets à des risques, y compris le risque géographique et le risque de change. Ces risques sont particulièrement élevés dans les marchés émergents. 

IMPORTANT : Les projections et les autres données générées par le Vanguard Capital Markets Model (VCMM) en ce qui concerne la vraisemblance des résultats de placements divers sont de nature purement hypothétique; de plus, elles ne reflètent aucunement des résultats de placement réels et ne sauraient garantir les résultats futurs. Les résultats du VCMM varieront à chaque utilisation et dans le temps.

Les projections du VCMM sont basées sur une analyse statistique de données chronologiques. Les rendements futurs pourraient différer des tendances historiques saisies dans le VCMM. Qui plus est, le VCMM est susceptible de sous-estimer des scénarios défavorables extrêmes qui ne sont pas survenus dans le passé et sur lesquels le modèle est basé. 

Le Vanguard Capital Markets ModelMD est un outil de simulation financière exclusif qui a été conçu et est mis à jour par l’Investment Strategy Group de Vanguard [les équipes Primary Investment Research and Advice de Vanguard]. Le modèle effectue des prévisions de distributions des rendements futurs d’une vaste gamme de catégories d’actif. Ces catégories comprennent les marchés boursiers américains et internationaux, ceux des obligations du Trésor américain et des titres à revenu fixe de sociétés comportant diverses échéances, les marchés des titres à revenu fixe internationaux, les marchés monétaires américains, les produits de base et certaines stratégies de placement non traditionnelles. Le VCMM est fondé sur l’opinion théorique et empirique voulant que le rendement de diverses catégories d’actif reflète le revenu que les investisseurs exigent pour courir divers types de risque systématique (bêta). À la base, le VCMM repose sur des estimations du lien statistique dynamique entre les facteurs de risque et le rendement des actifs, estimations qui sont calculées en fonction d’analyses statistiques basées sur des données financières et économiques mensuelles remontant à 1960. En ayant recours à un système d’équations estimatives, le modèle applique une technique de simulation de Monte-Carlo pour projeter des relations estimatives entre les facteurs de risque et les catégories d’actif ainsi que le caractère incertain et aléatoire dans le temps. Le modèle produit un grand nombre de résultats simulés pour chaque catégorie d’actif, et ce, sur plusieurs périodes. On obtient les projections en calculant les mesures de tendance centrale issues de ces simulations. Les résultats produits par le modèle varieront à chaque utilisation et dans le temps.

 

Date de publication : Août 2024 

Les renseignements figurant dans le présent document peuvent être modifiés sans préavis, et ne correspondent pas nécessairement aux points de vue et opinions de Placements Vanguard Canada Inc.

Certains énoncés inclus dans le présent document peuvent être considérés comme étant des « informations prospectives », lesquelles pourraient être importantes et comporter des risques, des incertitudes ou d’autres hypothèses. Rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas considérablement différents de ceux présentés ou sous-entendus dans ces énoncés. Ils reposent sur des facteurs qui comprennent, entre autres, les conditions des marchés des capitaux du monde entier en général, les taux d’intérêt et de change, les facteurs politiques et économiques, la concurrence, les changements d’ordre juridique ou réglementaire et les catastrophes. Toute prévision, projection ou estimation contenue dans ce document devrait être interprétée comme étant de l’information d’ordre général concernant le marché ou les placements, et nous ne déclarons aucunement qu’un investisseur pourrait dégager des rendements similaires à ceux indiqués aux présentes.

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